Super Robot Taisen F



- Intro -

C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes n'est-ce pas ?
Les robots en taille réelle n’ayant pas trop bien marché, on repasse au style SD. Quant à l’histoire, c’est tout simplement un remake (très) amélioré du Dai 4-Ji, mais Grendizer, Daimos, Zambot 3, et Raydeen giclent pour laisser la place à Evangelion (qui était au summum de sa popularité à cette époque), Ideon, et Gunbuster. Ah, pour info, le F de SRT F signifie Final…
Ce soft se fit attendre longtemps, retardé mois après mois… (seul le Alpha DC fera pire).


- Scenario -

Sensiblement le même que le Dai 4-Ji, sauf qu’il s’est écoulé 4 mois depuis le Dai 3-Ji (contre 3 dans le Dai 4-Ji).



- Gameplay -

Là non plus, aucun changement notable depuis Dai 4-Ji. Seul bémol : la difficulté.
Pas insurmontable (rien de comparable avec le 2 ou le 3), mais quand même bien corsée. Un jeu très long aussi. Certaines missions peuvent durer 3 ou 4 heures !! La faute au fait qu’on ne puisse pas encore zapper les scènes d’attaque. Un jeu à déconseiller aux débutants. J’ai en souvenir une mission où tous les persos débutent avec 50 de moral, et quand on sait à quel point les mechas ennemis de SRT F possède une forte résistance...



- Mon avis -

C’est à partir de SRT F qu’on va voir débarquer des animes qui, à mon sens, n’ont pas leur place ici.
Même si j’admire le talent des gens de chez Banpresto qui parviennent à rendre ce gigantesque cross-over crédible,  pour certains DA, franchement, je n’arrive pas à m’y faire. Evangelion est l’un de ces DA, son ambiance est vraiment trop particulière.
Le jeu est entrecoupé de cinématiques, un peu en 3D mais surtout directement reprises des productions d’origine, ce qu’on ne reverra pratiquement jamais par la suite, où tout est passé en 3D. C’est dommage car cela apportait un plus à l’ambiance générale.
Le jeu est beau, les musiques sont excellentes, les temps de chargement acceptables, le scénario très bon (meilleur que celui du 4 puisqu’il l’approfondit)…

Un excellent jeu, malgré sa grande difficulté.



LVD