Dai 3-Ji Super Robot Taisen



- Intro -

Avec Dai 3-Ji, on passe à la vitesse supérieure. L’épisode 8 bits ayant pas trop mal marché, un an et demi plus tard, la suite directe paraît sur Super Famicom. Évidemment, la qualité de réalisation et le volume de jeu sont décuplés. Le scénario quant à lui, sera l’un des tous meilleurs (et le plus sombre de tous les SRT parus à ce jour à ma connaissance).

- Scenario -

Six mois ont passé depuis la victoire de nos héros, la paix est provisoirement revenue. Les Nations-Unies donnent naissance forces de défense terriennes, dans lesquelles est incorporée la division Rondo Bell, regroupant tous les Super Robots de la guerre précédente.
Parallèlement, des survivants des DC commencent à faire parler d’eux par le biais d’actes terroristes.

Un jour, une unité de l’armée disparaît mystérieusement. Rondo Bell se rend sur les lieux et découvre l’existence d’extra-terrestres nommés Inspector. Ces derniers, semblent avoir pour but de voler la technologie terrienne, très avancée du point de vue militaire. Rondo Bell devra simultanément faire face et aux Inspector et aux DC. De plus, comme si ce n’était déjà pas assez compliqué comme ça, au sein même des DC, 2 clans se forment! Ceux qui décident de s’allier aux Inspector et les autres.

Peu après, une troisième partie, avec à sa tête Paptimus Shirocco (le méchant de Z-Gundam), fait également son apparition. On découvre aussi Ryune Zoldark, la fille de Bian qui, d’abord décidée à venger son père, rejoindra très vite Rondo Bell. Enfin, Shu, ennemi dans Dai 2-Ji, prêtera main-forte à Rondo Bell jusqu'à la mission finale (à condition de terminer le jeu en moins de 420 rounds (320 sur Playstation), ce qui est loin d’être évident !) où il retournera sa veste (et deviendra au passage l’un des Boss les plus durs jamais vus dans un SRT…)

En nouvelle license, on compte Daitarn 3, Raydeen, Combattler V, Gundam F-91, 0080 et 0083.

- Gameplay -

Jusqu'à maintenant, il n’y avait que deux groupes sur la carte (les bons et les méchants).
Désormais, un troisième groupe peut aussi être de la partie lors de certaines missions.
Les deux parties jouées par la console peuvent ou se taper dessus, ou se liguer contre vous, ou bien l’une des deux s’allie temporairement à Rondo Bell (elle ne sera pas jouable, c’est la console qui la dirige).
On peut placer certains pilotes dans certaines machines à sa guise, à condition toutefois qu’elles viennent de la même série (non, on ne peut pas mettre Koji dans un Gundam !!!)

Le jeu est dur. Très dur. Pas infaisable (je l’ai terminé en Easy, Hard étant la dernière mission contre Shu, que l’on n’a pas en temps normal), mais très difficile tout de même.

- Mon avis -

Les graphismes ne sont pas les plus beaux de la Super Famicom à cette époque, mais il y a pire.
Très peu d’animations, mais de bonnes musiques. Le soft reste pénible à jouer en 2006, à cause de son système trop archaïque, et sa difficulté exacerbée (peut-être l’épisode le plus difficile de la série, le Dai 2-Ji étant hors concours). Heureusement, il existe la version PS, qui corrige relativement ces défauts.

Ceci mis de côté, il s’agit de l’un des meilleurs volets, avant tout pour son scénario.



LVD